Il faut un débat sur les stades
Le quartier de la Porte d’Auteuil fait encore parler de lui via le projet de re-construction d’un nouveau Parc des Princes de 60 000 places rêvé par les propriétaires du Paris-Saint-Germain. A quelques encâblures, le stade Jean-Bouin se refait une beauté. Et, puisque cela ne suffit pas, la Fédération Française de Rugby met toute son énergie dans l’élaboration de son futur stade qu’elle imagine à Orly ou à Ris-Orangis.
Bref, la ritournelle des enceintes sportives et des oppositions à leur érection a encore de beaux couplets à nous jouer. Et les citoyens-riverains-spectateurs-sportifs dans tout ça ? Absents. Opposants tout au mieux.
J’ose : si on leur posait la question ? Si un stade se bâtissait aussi sur une idée partagée, sur des usages envisagés ? Le flacon n’a jamais fait le nectar et le jusqauboutisme bâtisseur pourrait déboucher sur de jolis fiascos. Rappelez-vous des stades français à moitié vides, c’était avant 1998 et l’histoire d’une équipe de France de Football qui emporte tout après sa victoire. C’était il y a moins de 15 ans.
Loin d’être un expert du marketing sportif, je suis seulement un spectateur qui sait qu’un stade se vide aussi vite qu’il se remplit. Et qu’un match c’est parfois aussi bien à la télé. La délicieuse incertitude du sport qui ne plait guère aux financeurs. On en débat ?
Olivier Genevois
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