Les 12-18 ans et les nouveaux médias

  Les 12-18 ans et les nouveaux médias Technorati Profile Dans sa dernière newsletter, le Conseil général des Hauts-de-Seine fait part des résultats d’une enquête sur la relation entre les médias électroniques et les jeunes, essentiellement dans le cadre éducatif. Internet, jeux en ligne et téléphonie y sont notam-ment passés au crible.   L’article Nouveaux médias : comment les jeunes se les approprient du Conseil général nous informe que près de 9 000 jeunes issus de Belgique, Danemark, Estonie, France, Grèce, Italie, Pologne, Royaume-Uni et du Québec ont répondu à une enquête de Mediappro sur leurs rapports aux nouveaux médias. Portail des hauts-de-seine Les résultats nous apprennent que 96% des jeunes Français interrogés « disent utiliser Internet, mais surtout depuis chez eux » et que « les trois quarts souhaitent surfer davantage sur Internet pendant les heures de cours et avec un accès plus libre ».En outre, « Les pratiques multimédias des jeunes Français concernent la fréquentation de sites Internet, surtout pour le travail scolaire et la communication à distance, particulièrement via la messagerie instantanée. Avec Internet, 43 % des 14-16 ans déclarent regarder moins la télévision qu’avant. Néanmoins, l’impact sur la lecture est plus contrasté, puisque près de trois jeunes sur dix déclarent lire moins de livres. »   Appropriation des nouveaux médias par les jeunes L’intégralité des résultats de L’enquête européenne sur l’éducation aux médias est téléchargeable sur le site du Conseil général. Nous en conseillons vivement la lecture à tous ceux qui s’interrogent sur le rôle éducatif des NTIC et les bénéfices qui peuvent découler de leur utilisation.   rateThis_url=”https://www.blog-territorial.fr/article-3366573.html”; rateThis_mask=””; Customer Reviews at eShopperForum.com Cliquez pour envoyer un commentaire audio

[post-views]
Partager
Share on FacebookShare on Google+Tweet about this on TwitterShare on LinkedIn

5 pensées sur “Les 12-18 ans et les nouveaux médias

  • 25 juillet 2006 à 4 h 03 min
    Permalink

    Ça m’aurait bien plu, pour une étude pareille (9000 jeunes ce n’est pas rien), d’avoir une idée de l’heure à laquelle ils se connectent de manière privilégiée (par téléphone ou par Internet). En effet dans le cadre d’une consultation pour troubles du sommeil on voit de plus de plus d’ados (voire de plus jeunes !) se coucher de plus en plus tard en raison d’une activité sur écran de plus en plus tardive. Avec pour conséquences des jeunes qui n’arrivent plus à se lever le matin et qui présentent ce qu’on appelle un décalage de phase (endormissement tardif et réveil tardif). Cette particularité du sommeil de l’adolescent est connue depuis longtemps, mais depuis ces 5 dernières années on voit leur comportement changer. Ce qui touchait il y a 20 ans quelques jeunes isolés se généralise. Avec une inquiétude pour les médecins du sommeil, en période de cours la privation de sommeil est évidente. Au minimum l’adolescent est fatigué, se traîne. Il s’endort parfois en cours. Et avec un risque, celui de favoriser une désadaptation aux horaires de l’école, donc une exclusion du système scolaire avec tout ce que cela implique à long terme. Voyez-vous le risque n’est pas seulement celui des « mauvaise rencontres ». Les règles des bonnes pratiques d’Internet devrait prendre en compte les limites (horaires) de l’utilisation de ces machines par ailleurs extraordinaires.

    • 25 juillet 2006 à 6 h 15 min
      Permalink

      Une enquête socio-médico-éducative sur le sujet serait certainement très intéressante mais l’heure à laquelle se couchent les jeunes (bienvenue sur blog-des-vieux.com ;o) n’évolue-t-elle pas en permanence ? D’abord avec la télé, puis avec les jeux vidéo, maintenant avec le web et les discussions en ligne jusqu’à pas d’heure…

      Il nous semble d’ailleurs nous souvenir "qu’à notre âge", il y avait déjà toute une polémique sur la question des jeux électroniques de poche – avec Snoopy, Mickey, King-Kong et toute la bande – qui "énervaient" les enfants et que les parents devaient retirer des chambres pas trop tard pour éviter que les mômes ne jouent juste avant de dormir ce qui entraînait un sommeil de mauvaise qualité…

      Le vrai problème n’est-il pas donc plutôt une certaine hyperactivité ou tout simplement l’envie qu’ont les jeunes de transgresser les règles fixées par les parents… que l’ordinateur en lui-même ?

  • 25 juillet 2006 à 8 h 52 min
    Permalink

    Le problème du besoin (et de la nécessité) pour le jeune de s’individualiser et s’autonomiser par rapport à ses parents n’est pas nouveau ;o)  L’ordinateur n’est pas en soi la cause du comportement. C’est un moyen ! Simplement ce moyen cumule 2 caractéristiques qui, du point de vue des rythmes biologiques, contribuent à renforcer le décalage des horaires. La première c’est l’activité stimulante (jeux, chats, blog…) qui excitent l’attention, et donc recule le sommeil. La seconde est le fait que l’écran délivre un lumière active sur la rétine (contrairement à la lumière d’une télé qui est bien trop éloignée : l’intensité lumineuse est en effet inversement proportionnelle au carré de la distance) qui a aussi pour effet de repousser les horaires de sommeil. Donc c’est pourquoi j’attire votre attention la dessus. Il faut le dire, et aider les jeunes et les parents à en prendre conscience.

    • 26 juillet 2006 à 0 h 13 min
      Permalink

      1) l’activité stimulante qui excite l’attention 
      2) la lumière de l’écran sur la rétine
      > ne retrouve-t-on pas ces mêmes caractéristiques qui accentuent les décalages horaires chez les accrocs de jeux électroniques et de consoles vidéo ?

      … quant à savoir s’il vaut mieux être un "geek" (accroc de l’ordinateur) ou un "coach potatoes" (du téléviseur) nous n’oserons pas entrer dans ce débat ;o)

      Ceci dit, nous ne minimisons pas la réalité de ce problème… Et vous avez parfaitement raison d’insister sur le fait qu’il faille aider ces jeunes et informer leurs parents ! La solution étant sans doute moins la suppression de l’ordinateur du foyer familial,  que l’apprentissage de son utilisation avec parcimonie.

  • 26 juillet 2006 à 8 h 48 min
    Permalink

    Les accros des  jeux électroniques rencontrent des problèmes similaires s’ils jouent sur un écran d’ordinateur (idem sur une télé, s’ils sont jute devant la télé et non pas dans le canapé qui est beaucoup plus éloigné) en effet c’est la taille et l’intensité de la luminosité de l’écran qui est en prendre en compte pour l’effet « retard de phase » de la lumière. En revanche s’ils jouent sur une mini console, seul le côté « stimulant » intervient.

     

    Vaut mieux pas ;o)

     

    A 100% pour l’apprentissage d’une bonne utilisation!

Commentaires fermés.